Revue de Presse – Mai 2025

Face à un cadre législatif de plus en plus restrictif, des familles combattent pour défendre leur choix éducatif. Que ce soit devant les tribunaux, comme à Tulle ou Thonon-les-Bains, ou dans les récits de vie plus intimistes, ces familles refusent de renoncer à ce qu’ils estiment être le mieux pour leurs enfants : une instruction respectueuse de leurs rythmes, de leurs besoins et de leur singularité.
Derrière les procédures et les sanctions, ce sont des jeunes qui grandissent, s’épanouissent, créent, dansent, écrivent et apprennent autrement. Des portraits comme celui de Lili-Rose, ou le témoignage de Maggie Monroe, illustrent que l’IEF n’est pas un repli, mais bien souvent une ouverture à soi, aux autres, au monde. Ces articles mettent en lumière à la fois les pressions que subissent les familles et la richesse des parcours qu’elles tracent malgré tout.
 
 
Récit d’audience : un couple de Corréziens, Olivier et Bérangère, a été convoqué le 6 mai 2025 devant le tribunal correctionnel de Tulle pour avoir refusé de scolariser leurs deux enfants de 5 et 9 ans, préférant l’instruction en famille (IEF). Le procès a été reporté en raison d’un vice de procédure dans leur convocation.
 
Portrait de Lili-Rose, une adolescente de 14 ans diagnostiquée TSA, poursuit son instruction en famille, ce qui lui permet de s’épanouir à son rythme. Passionnée de danse classique, de dessin et de lecture, elle a récemment écrit son premier roman et s’investit pleinement dans ses projets artistiques.
 
Maggie Monroe, ancienne professeure des écoles aux États-Unis pendant 12 ans, a choisi de déscolariser ses enfants pour leur offrir une éducation à domicile. Bien qu’elle reconnaisse les aspects positifs de l’école publique et le dévouement des enseignants, elle estime que le système présente des défauts structurels qui ne conviennent pas à tous les enfants. Son expérience l’a conduite à privilégier une approche éducative plus individualisée et adaptée aux besoins spécifiques de sa famille. 
 
Le 12 mai 2025, le tribunal de police de Thonon-les-Bains a condamné un couple de Beaumont, Vanessa Wursten et Stéphane Overlen, à une amende pour avoir pratiqué l’instruction en famille sans autorisation. Malgré les restrictions imposées par la loi, ils ont poursuivi l’enseignement à domicile de leurs enfants, invoquant une désobéissance civile motivée par leurs convictions éducatives. 
 
Reportage dans une famille de l’académie de Nice, suivi d’un échange en plateau avec l’inspecteur de l’Éducation nationale référent du contrôle de l’instruction en famille et d’une interview dans son bureau d’une pédopsychiatre du CMP.
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